Résumé : L’auteur analyse le spécifique de la traduction du discours du droit communautaire à la différence de la traduction juridique générale. Après avoir identifié les caractéristiques du droit communautaire par rapport aux droits nationaux, sont identifiés les défis et les méthodes de traduction de ce discours. Le terme « acquis » est pris en tant qu’exemple, la conclusion étant que les méthodes les plus fréquentes de traduction du droit communautaire sont le calque, l’emprunt et la création de nouveaux termes. Même si le droit communautaire ne comporte pas de culturèmes juridiques, une compétence culturelle est requise au traducteur, vu le fait que le droit communautaire entre en contact avec les droits nationaux. La traduction du droit communautaire n’est pas une tâche plus facile que la traduction juridique générale, le traducteur étant contraint par les rigueurs de la standardisation.
Mots clés : droit communautaire, droit national, terminologie, traduction, culturème juridique.